Les chemins de Philibert
Le premier commence sur la toile, il le trace au couteau dans la pâte épaisse et brillante, les couleurs s’entrechoquent, s’harmonisent, se confondent. Ce sera son guide dans l’évolution de ses techniques, de ses inspirations et dans le choix de ses supports. Son insatiable curiosité, son imagination le conduiront vers de belles rencontres, des hasards improbables. Sollicité pour des salons du chocolat, il s’essaiera dans quelques œuvres gourmandes, dans une palette inattendue de cacaos fondus et pigments alimentaires. Ses marines donnent envie de grand large…. un pinceau effleure quelques voiles, des feuilles d’or y prennent vie, la lumière s’y accroche…
Un croisement, une vision, la découverte …. Et Philibert prend le virage. Il a besoin de voir grand, d’explorer d’autres cieux, de trouver d’autres voix. L’éclat. La transparence. Le verre. Des lampes, des meubles, des sujets, son pinceau pose la couleur sur la transparence, le relief nous ouvre les portes de son imaginaire, accompagne son geste, quand il pose la peinture sur le verre inversé, ce sont ses doigts qui font danser les couleurs de l’autre coté de la transparence, son univers devient tangible, tridimensionnel, la lumière libérée traverse ses œuvres.
De ces expériences, PHILIBERT garde le meilleur : la liberté